Le processus psychanalytique: de le symptôme au trou émotionnelle

Nicolás Caparrós

Je veux vous proposer quelques réflexions à propos du processus psychosomatique.


Premièrement avec le concept processus je veux signifier quelque chose lie au dynamique, au modification, loin de la structure statique, de le fait accompli de la maladie classique. Il n´y a pas de maladies psychosomatiques, a proprement parler, différentes d autres types de maladies. Pour mieux dire, il y a un processus au cours du quel le niveau du psychique se efface d´une façon progressive; alors ce le niveau biologique qui ce exprime avec son propre langage, le langage du corps, loin des espaces du symbolique et du imaginaire, qui appartiennent a le niveau psychique.

En le processus psychosomatique les émotions –les affects- sont bouleversés. En l´individu il y a une distribution particulier du investissement entre le Moi y l´autre – ça veut dire l´objet-. L´investissement excessif du moi about a une surcharge narcissique avec le correspondent désinvestissement de l´objet, du monde extérieure. Ce chemin ver l´intériorité fini en une appauvrissement des objets internes avec une parallèle attention a le plus ancienne du toutes le Mois:
le Moi corporelle. Alors His Majesty le corps prendre la direction des affaires du sujet. L´ordre somatique remplace l´ordre psychique.

Il y a un état d´effondrement des émotions que, depuis les travaux de P. Marty, nous appelons dépression essentielle, une situation sans expression manifeste de souffrance qui est l´antichambre de la maladie somatique. L´affectivité ce efface, l émotion est réprimé, le sujet est détaché de ses expériences vécues. Vide, absence, le silence qui precede a la maladie sans sujet.
Il faut approfondir en ce type spécial de dépression, très diffèrent de la mélancolie. Elle a été décrite en 1966 par P. Marty, auparavant connu sous le nom de dépression sans objet. Ils sont des dépressions caractérisées par l´inexpressivité de toute symptomatologie mental. En expression de C. Smadja (2001):
«En effet, ici, nous n´entendons ni expression d´une souffrance psychique, ni culpabilité, ni sentiment d´infériorité, ni même angoisse... se révèle au travers de la fatigue, une fatigue comme celle de tout le monde...» (1)
Au cour de ce type de dépression on registre de plaintes corporelles diverses, ce le corps le porte-parole qui exprime la douleur, pas le psychisme.
En L´Ordre psychosomatique (1980), P. Marty en propose la définition suivante:
«La dépression essentielle, qu´accompagne régulièrement la pensée opératoire, traduit l´abaissement du tonus des instincts de vie au niveau des pulsions mentales... Nous utilisions antérieurement, au même titre, le terme dépression sans objet».
La dépression essentielle se révèle au travers d´une large désorganisation mentale dont le témoigne la
négativité de ses signes, tandis qu´aucune réorganisation ne s´opère.

Les caractères le plus fondamentales de cette dépression repose sur deux ensembles de signes: la présence d´une large symptomatologie négative et l´absence d´une symptomatologie positive. La symptomatologie négative c´est la conséquence de la désorganisation mentale qui est opéré au fur et au mesure que la régression avance. La réorganisation mentale, qui est un travaille de guérison, coïncide avec l´apparition du signes positives.
La négativité, démontre par l´absence de signes, c´est une question nucléaire en le processus psychosomatique. Le négatif traverse l'ensemble du discours analytique, ne peut être saisie par une topique détermine, ni ce correspond à un stade particulier du développement.

Les travaux de P. Marty suggèrent une forme de négativité radicale.

À cet égard, A. Green (1993) écrit:
Ce qui est remarquable est le lien qui existe entre cette diminution psychique et le danger vital à auquel le patient est exposé .... Nous sommes sur la frange extrême des possibilités d'intervention psychanalytique. Dans plus d'une fois, nous nous souvenons de l'évolution de la pensée freudienne qui parte de certains effets néfastes de la névrose, le négatif de la perversion, et parvienne à la réaction thérapeutique négative.

L' négatif a trois attributs: être l'absence de représentation, et de la relation avec l'irreprésentable, être la fonction déficitaire de troubles mentaux et, enfin, devenir en absence ou déficit.
A. Green continue:
«J'ai appelé le travail du négatif à toutes les défenses primaires (refoulement, le désaveu, la forclusion, le déni) qui partage l'obligation d´établir, au moyen le si ou le non quelque autre élément de l'activité mentale: pulsion, la représentation de chose, de mot, perception, qui sont les éléments par lesquels se prononce le jugement psychique». (Green 1983) (2).

Une façon pratique d´ approfondir sur ce que je viens de dire ce la analyse du processus psychosomatique a travers de deux somatisations très primitives: le vomissements et la diarrhée.

Expressions psychosomatiques primitives: vomissements, diarrhée.

D'un point de vue fonctionnel, le tube digestif est divisé en deux sections distinctes:

a) Le tractus bouche estomac.
b) Le segment estomac année.

L'estomac sert de carrefour pour les deux.


Vomissements
Le segment a) fonctionne comme mécanisme biologique d´excorporación, une sort d´étayage du mécanismes psychiques excorporatives: projection, identification projective, etc. Dans cette circonstance, ce qui est important c´est l'espace et non les objets qui se rencontrent en lui. Intérieur/Extérieur c´est l'organisation qui sera l´étayage (anhelung) des systèmes plus complexes tels que Moi/Non-moi, Moi/Objet.

Le fait de vomir se passe sous la domination de l'expulsion et en tant que telle, n'est pas intentionnelle. Si avec la projection ou l'identification projective, les deux mécanismes de défense du niveau psychique, le contact est maintenu avec la chose excorporée et la réintégration est encore possible, l´objet expulsé par le vomissements disparaît, y compris le phantasme qui l´accompagne. Le vomissement est essentiellement un moyen de défense biologique utilisable si extrême devant des situations traumatiques, lorsque l'émergence soudaine de ces empêche le participation des autres mécanismes de défense de l'ego plus sophistiques.

Probablement l'expulsion est le mécanisme le plus primitif de défense, bientôt rejoints par d'autres tels que l'introjection, le projection et le déplacement. Bion avait noté que l'individu doit parfois choisir entre élaborer la situation ou la évacuer. L'évacuation se réfère à son antécédent freudienne: le concept de tentative d'expulsion comme si la situation n'existe pas. Cette solution s'inscrit dans le travail du négatif.

L'ego est l'agent des mécanismes défensifs ; les opérations qui ont lieu avant l'apparition de cette instance dans la phase anobjectale ou quand l'appareil psychique a été dépassé par l'événement traumatique, sont des réactions biologiques qui à proprement parler ne devrait pas être appelé mécanismes de défense.

L'acte de vomissement est en l´origine et non comme un résultat d'élaboration psychique. Le non élabore souffre le destin des vomissements ; vomir empêche la élaboration. Dans les deux cas, trouve sa valeur authentique d'expression somatique. Vomir a acquis au fil du temps avec des significations différentes très éloignées de sa valeur initiale.

Les êtres humains viennent au monde équipés d'un répertoire de réflexes, de sucer, saisir palmaire, etc., parmi lesquels on apparait des vomissements. Son objectif est de libérer rapidement le tube digestif de l'intrusion de substances qui pourraient être nocives. Comme tout le mécanisme réflexe est activé automatiquement, sans l'assistance d'actes volontaires. Vomissements nous agissons, et ces n´est pas une action contrôle par l'individu.

Dans les trois premiers mois de vie, cet mécanisme est d'une importance capitale, puisque c'est le seul disponible au le nourrisson comme une expression de rejet, sous le diktat du narcissisme, en un microcosme sans objets. L'importance des vomissements est inversement proportionnelle aux possibilités d'élaboration psychique.

Dans les phases ultérieures, son rôle dans le premier sens se produit uniquement dans les meilleurs délais. Par exemple, imaginez marcher dans la rue pour être coulé à toute idée qui ne prétend pas beaucoup d'attention, mais en même temps sépare l'environnement. En un instant la vision d'un accident, nous sommes accablés par une brutalité qui contraste avec la calme précédent. Dans ces conditions, les vomissements sont l'expression primitive de la réaction du corps à l'invasion soudaine de l'intolérable, il est d'autant plus qu'elle apparaît sans avertissement, empêchant la préparation mentale.

Une question différente est celle qui concerne les vomissements provoqués par la boulimie après une crise ou qui répondent à des situations de malaise physique grand, comme une réaction à l'ingestion excessive d'alcool. Malgré les différences de ces deux situations ont en commun la sensation physique intolérable de remplissage, débordement, l'incapacité les soumettre à un processus graduel de développement (ce qui serait de l'appareil digestif). Le Moi corporelle reste en précaire et des vomissements sont la voie d'urgence quasi magique pour restaurer l'état précédent.

Se cache implicitement un certain ton de toute-puissance, en réaction à une impuissance précédente. Situations semblent juste à pointer dans cette direction:

1 .- La circularité de la rumination ou mérycisme cette étonnante. Le bébé se laissé mourir si autoérotique consoles, pour atteindre le pouvoir d'auto sevrage, le lait régurgite ce réintégrés encore a l´intérieur du corp. La toute-puissance est le fausse superation de la frustration intolérable que fournit le système mère - bébé. Dans ce cas, l'ancien vomir étage et est investi par un affect de déplaisir qui agit de la succion.
2 .- Très différents et similaire au mémé temps a été le vomissements induites du banquet Roman, afin de continuer in aeternam dans l'orgie alimentaire. La perversion de la fonction est évidente.
3 .- Les vomissements de la boulimie répond à un temps a l´élan dévorant avec son agressivité préposé et son déni. Le mauvais objet ingéré saisit le corps en le menaçant de le faire sauter est excorporé. Ceci est une autre perversion alimentaire différente de la course précédente, le premier au service du plaisir, la seconde victime de l´agression.
4 .- Le réflexe de vomir fournit aussi d´étayage pour des situations symboliques comme avec la nausée qui vient avec le dégoût.

En conclusion, le vomissement est un mécanisme biologique utilisé dans les soins d'urgence dans les quelles la perlaboration, pour une raison ou un autre, est impossible.
La plupart de son histoire appartient au niveau de l'intégration biologique, bien qu'il puisse être utilisé dans l'espace psychique dans le mode de réponse narcissique devant des objets ou des situations qui suscitent le rejet.

Diarrhée
Le segment b) du tract digestif annonce autres surprises. Son investissement devient primordial dans la phase anale. Freud et Abraham sont les principales sources psychanalytiques de cette période. Il se caractérise principalement par l'apparition du contrôle.

Au le première et primitive Dedans/Dehors on a suivi la paire Moi/Autre. Les fèces et la polysémie qui ils entraînent, sont déterminants. Ce l´âge de la découverte de l'ordre par excellence.
Une brève digression permet de mieux répondre au problème. Le bol fécal, avec une certaine consistance, est le produit final des fonctions digestives de ce secteur, parmi lesquels sont trouvés l'absorption de nutriments, de leur transport dans la circulation sanguine, l'absorption de liquide, et enfin l excorporación-défécation.

À un certain point de développement, les fèces sont investis d'énergie et devienne en cet objet qui me représente, qui est ramassée et accepté par l'autre. Naissance d'une première communication où j'ai le pouvoir sur une cet autre qui ce la mère. Un réseau délicate et complexe construit à partir de ce lien dont les effets sont projetés à long terme. Les fixations dans cette période sont traduites ultérieurement dans le caractère anal, les défenses obsessives et la névrose obsessionnelle.

Mais qu'en est-il la diarrhée? D'une certaine manière appartient à la classe «féces», mais sa forme de «circulaire», sa relation avec le corps et les circonstances dans lesquelles elle survient, sont uniques. Fèces aqueuses selles ne sont pas «bien fait». La personne malade subi une perte de cet contrôle qui avaient été accomplis dans la phase anale. Elle est soumise à leurs excréments plutôt que de dominer. La puissance est réduite au minimum, la valeur du bol fécale comme objet intermédiaire se réduit à zéro.

Il n y a pas de la rétention ou de l'élimination, de continuer sous le diktat de l excorporation biologique. Il y a un certain parallélisme ou isomorphisme entre les caractéristiques de l'évacuation par voie orale et anale concrétisé dans les vomissement- diarrhée.

En général, cette condition peut être le symptôme d'une blessure, une maladie, une allergie, d'intolérance à certains aliments (fructose, lactose), des excès de vitamine C, etc., est généralement accompagnée par des douleurs abdominales et souvent nausées et les vomissements, autre affinité entre les deux mécanismes. La diarrhée survient lorsque le fluide du côlon n´est pas suffisamment absorbé. Si cela est endommagé ou enflammée, l'absorption de l'eau diminue, ce qui entraîne des selles aqueuses.

Les diarrhées surviennent souvent en relation avec l'activation du système immunitaire dans les allergies reflète, en collaboration avec son association avec des vomissements des manifestations de masse de l'expulsion, suggère que c'est une très primaires biodéfense
dont l'origine est orale et non anale, comme à première vue il pourrait sembler.

Les coliques du nourrisson, souvent accompagnées de diarrhée, douleurs abdominales, avec début en la deuxième semaine de vie sans pathologie apparente.

Dans l'intérieur de l'utérus, l'intestin est paralysé, pour supprimer les dépôts que le foetus pouvait aspirer avec la conséquence de pneumopathies ultérieures. L'influence des hormones maternelles inhibé complètement la motilité intestinale. Une fois coupé le cordon, l'intestin est libéré de l'action de ces hormones et amorce une période de mobilité dans certains enfants, devient en hyperactif ou intestinale hyperactivité, ce qui porte par conséquent la colique infantile, qui s'étendent de la deuxième semaine de vie jusqu'à ce que le deuxième mois. On annonce peu après le nourrissage (sein ou biberon), avec un cri de douleur et d'expression de colère. L'élimination du gaz met fin au désordre.
La motilité intestinale est un signe précoce d'indépendance et aussi un témoignage de la liason avec l'angoisse de la séparation qui en résulte.

Le réseau complexe qui s'appuie sur l'ensemble des concepts dont nous parlons se complique encore lorsque l'on considère que les troubles gastro-intestinaux qui accompagnent l'anxiété sont des vomissements, des nausées, la diarrhée, l'aérophagie, les coliques. Le regroupement de tous dans un système où une relation étroite. Ils sont les signes de l'énergie libre qui s'exprime uniquement dans le niveau biologique.

Jusqu'à présent, nous avons localisé la diarrhée comme l'expression somatique d'anxiété dans un état de dérangement aigu. Mais dans de nombreux cas, font partie de syndromes, de maladies ou d'un cours chronique. C'est le cas de la Colite ulcéreuse, Maladie de Crohn et le Syndrome du côlon irritable.

La Colite ulcéreuse affecte le gros intestin, plus précisément la muqueuse du côlon. L'inflammation est continue et uniforme. Le côlon présente habituellement des saignements. Les principaux symptômes sont la diarrhée, parfois sanglante, et les saignements rectaux. Il y a souvent de la fièvre.

La Maladie de Crohn se caractérise par la participation de toute partie du tube digestif de la bouche à l'anus; leurs symptômes sont plus variés et plus difficile à diagnostiquer. Cette maladie est généralement segmentaire, à savoir, les parties affectées de l'intestin sont séparées par des zones saines. Les principaux symptômes sont la fièvre, la diarrhée (souvent sans le sang), des douleurs abdominales et fatigue généralisée.

Enfin, le Syndrome du côlon irritable n'est pas lié aux deux maladies antérieures. C'est une condition en alternance de constipation et de diarrhée, qui provoque des douleurs abdominales aussi, mais ne présente pas de trouble organique ou d'une inflammation intestinale.

Dans le trois cas elle est liée à l'intestin, mai bien que semblerait que la phase anale et ses annexes joueraient un rôle de premier plan, la réalité est que correspondent aux fixations précédentes. Dans la diarrhée toutes circonstances expriment l'échec de la symbolisation et d'une involution de la fonction de certaine défécation.
Ce symptôme exprimé, quel que soit le déclencheur, l'échec du développement mental.

Un point d’analyse petite illustre ce point:
Lors d'une session d'un patient, avec un certain embarras, me dit que hier, après un déjeuner d'affaires et sur le chemin du retour, a subi une diarrhée dans la rue qui était impossible à contenir. Le fait aurait eu une plus grande importance si ce n'est pour un mois avant que quelque chose de similaire était arrivé. A cette époque, il pènsee, vraisemblablement due à l'ingestion de certains aliments en mauvais état et peu oublié, sans qu'on l'appelle l'attention sur la crise a été un incident isolé, sans la présence d'autres symptômes.

La deuxième fois fut effrayée. Il ne pouvait plus se réfugier dans un accident de la nourriture; ne sachant pas la cause était une deuxième source d'anxiété.
Nous concentrons sur les repas précédents. Dans les deux cas, les invités étaient les mêmes, à l'un d'entre eux abritaient des sentiments d'hostilité soupçonnés d'être manipulés. Ce qui frappe, c'est que sur ces deux occasions, il pensait qu'il avait supprimé la affect agressif. Faites-lui un avis de souligner que, autrement, auraient été «vissé lui», utilisant l'expression familière qui implique une agression acquis dirigé autre. Mais il n'a pas fait.
L'énergie non liée, l'énergie libre, sans soutien psychologique, sans contrôle, sans signification, est exprimée dans la diarrhéiques plongé.
L'affection que, dans ce cas, ils sont déconnectés de la représentation de l'intensité et exigent l'évacuation contribué à la crise à cette époque, exécutés en dehors de leur portée mentalement. La prochaine réunion a déclaré que, plusieurs jours ont été saisis par des sentiments de colère intense envers cette personne, tout en commençant à construire un type de structure délirait référentielle, plus tard sortit de lui: une conversation qu'il a eue avec lui fait possible à contrôler la situation. Depuis lors, il n´est retourné à la diarrhée.
Dans ce cas, le patient avec défenses paranoïaques qui, après tout, représentent un travaille psychique, empêche que l'agression cet déliés. Puis, dans un deuxième temps, un comportement particulier peut arrêter l'escalade des défenses paranoïaques. A aucun moment place à l'expression somatique.
La diarrhée dans ce cas représente le point de défaillance d'élaboration psychique, est porteuse d'une crise d'angoisse. D'un grand intérêt de noter que les premières défenses qui seront érigés sont référentiels, avec une forte composante narcissique.
A mon avis vomissement comme diarrhée, tout le deux, sont des exemples fondamentales du commencement du processus psychosomatique.


1. La vie opératoire. C. Smadja. Paris: PUF. P.52.
2. El trabajo de lo negativo. A. Green, B. Aires: Amorrortu, 1995, p. 26.


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